« Loners » messages : 25 points : 0 inscription : 17/03/2015 orientation sexuelle : Hétérosexuelle mais curieuse. profession : Elève. année d'étude : 2ème année
| Mar 17 Mar - 19:48 | |
| TAP TAP TAP... des bruits de pas retentissaient dans le hall de l'internat. Ils se firent entendre jusqu'au fond de la pièce où se trouvait le plan de l'établissement. Puis ils firent demi-tour en se dirigeant vers les sous-sols. Là, des lumières s'allumèrent au fur et à mesure dévoilant l'aspect de ces pas. Une jeune fille âgée de dix-sept ans, aux cheveux noirs et au regard mystique. Habillée en uniforme, elle faisait bien partie de l'école. Elle regarda les différent chemins auxquels elle pouvait avoir accès et jeta son dévolu sur une porte étrange mais pourtant très esthétique.
Quand elle entra, Yamiko fut émerveillée. Enfin un lieu calme et paisible. Il n'y avait personne et elle pensa tout de suite que ce n'était pas le genre d'endroits que les jeunes de sa tranche d'âge fréquentaient. Bien qu'il y ai des fauteuils et autres meubles jolis, assez gothiques avec des bougies autour... Il y avait un côté ténébreux qu'elle appréciait particulièrement. Elle se sentit tout de suite à l'aise dans cette pièce.
Elle se dit qu'elle pourrait répéter avec ses instruments en silence, réaliser son art divinatoire dans de bonnes conditions mais aussi le travailler seule dans son côté. Le lieu de rendez-vous pouvait se trouver ici, où les élèves les moins trouillards pouvaient y pénétrer. Aussitôt excitée par cette idée, la jeune fille s'installa confortablement sur un canapé, en tailleurs. Les mains sur les genoux. Elle ferma les yeux et commença à méditer. Prendre également pour habitude des sons inhabituels afin qu'elle prenne ses marques. Elle resta dans un silence spirituel pendant plus d'une demi-heure lorsqu'elle entendit des bruits de pas s'approcher de la porte quand le loquet commença à se dévérouiller. Les yeux toujours fermés, elle attendit que la personne entre. Cela ne devait pas être un prof ou un membre du personnel, sinon la réaction aurait été totalement différente qu'à l'heure actuelle. Par déduction, elle comprit que c'était un élève. Alors, elle s'adressa à lui et ouvrit les yeux mystérieux à la fin de sa phrase.
« Bonjour, que puis-je pour toi ? »
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