Vif, énergique, alerte et excentrique. Lucas, c'est une vie débordante, une essence qui se libère en déchaînant un bonheur simple, sincère, spontané. C'est un optimiste dans l'âme qui refuse de renoncer sans avoir essayer de toutes les manières du possible et de l'impossible. Ce qui peut être une erreur, un obstacle, un échec n'est à ses yeux qu'une étape de son apprentissage personnel, une balise dans son évolution qui ne fera que le grandir d'avantage. Bien que la petite taille soit une de ses caractéristiques principales. 1m62. C'est petit, tout petit.

Il se sait ni normal, ni original. Lucas s'en fiche, Lucas n'y voit absolument aucune importance. Il aime le sport, il aime la danse, il aime la musique, il aime les films, il aime les filles, il aime les hommes, il aime les bêtises, il aime la diversité. Il n'apprécie pas l'injustice, déteste les poireaux et les asperges, ne comprend pas l'analyse littéraire, ne saisit pas les embrouilles inutiles, n'apprécie pas la résignation... Lucas aime, déteste, comprend et ne saisit pas tout ce qu'il y a d'humain, tout ce qu'il y a de vivant et peu importe si pour certains il est comme tous les autres, Lucas n'y voit pas de problème. C'est ce qu'il est, c'est ce qui lui va, ce qui le rend aussi heureux.
Ça lui fait du bien.

Car dans son énergie débordante, dans ses rires à gorge déployée et infinis, Lucas touche à tout. Il n'a de cesse d'adorer découvrir. Véritable curieux de domaines divers, il ne tient pas en place, voyage entre la chimie, le sport, la musique, les arts et n'hésite jamais à poser des questions, parfaitement à l'aise dans les intégrations. Tant pis si on ne l'aime pas.

Il n'est pas spécialiste dans un seul domaine, loin de là, il s'améliore (nul n'est la perfection) dans plusieurs et avec la témérité, la persévérance et le courage qui font battre son cœur, il laisse sa présence se déchaîner, se dévoiler et se pousser jusqu'aux plus profondes limites. Il est à fond dans ce qu'il entreprend, la main sur le cœur et la fidélité au rendez-vous. Peu importe si un jour il déprime, peu importe si c'est perdu d'avance, ça ne l'empêchera pas de tout donner. Il croit, il rêve.

Et sa fraternité l'empêche de rejeter quelqu'un. Il ne gobe pas ça. Ces histoires de racisme, de sexisme, d'homophobie, de xénophobie. Il ne gobe rien de tout ça parce qu'à ses yeux du cœur, une personne c'est une personne et il la prendra tel quel, même s'il peu exprimer un désaccord face aux différentes valeurs, aux différents principes qu'il rencontre. S'il peut parler et être accepter, alors les autres aussi en on le droit tout aussi immense. Oui, Lucas est un idéaliste convaincu.

Mais un idéaliste qui ne laisse pas les rêves le contrôler. Ils le guident, mais Lucas sait ne pas se laisser berner. Trop rêver décroche de la réalité et il a besoin d'elle pour contribuer aux progrès. Mettre sa petite brique parmi tant d'autres. Même minime, même semblable, ça fera une petit brique de plus. Alors Lucas s'active, sans prétention, altruiste, il tend la main, remercie les autres, trouve toujours du temps imparti pour discuter et déconner.

On peu le trouver bête, à toujours rire, à toujours sourire, à toujours prendre la parole, à dire ce qu'il pense, à ne pas se laisser marcher sur les pieds et se laisser abattre. On a envie de lui dire de grandir, de constater que la vie n'est pas juste belle et brillante, mais ça, Lucas n'a pas besoin qu'on lui dise. Ce n'est pas parce qu'il en est conscient qu'il doit y penser tout le temps, à ce côté sombre de la médaille. C'est tellement déprimant d'être pessimiste, râler sur quelque chose alors qu'il est possible d'agir, de bouger.

Et cette boule d'énergie passe comme un ouragan partout où il va, peu subtil, peu discret, on l'entend venir à des milles et des milles. On sait que c'est lui, on soupire, on se décourage et on sourit. Il y a tellement de watt dans son petit corps qu'il en devient parfois fatiguant et qu'il est dur de le suivre, mais Lucas en est conscient et il fait de gros efforts pour ralentir son rythme, pour s'accord aux autres, pour ne pas aller trop vite. Alors il prend son temps, bouge du pied en attendant, mais ne se plaint pas. Et quand on l'appelle, quand on le choisit, ses yeux brillent et il fait tout pour être à la hauteur.

Lucas, au fond, c'est un pur adolescent aux bêtises parfois tellement stupides qu'on le prend par la peau des fesses et qu'on le colle à une chaise, en essayant de contenir le trop plein qui veut toujours sortir. Ce fonceur au grand cœur qui encourage les autres et qui rigole de ses propres maladresses.

Lucas, c'est un être normal aux passions multiples, mais au goût prononcé pour la danse et qui ne cesse jamais de se déplacer en bougeant son corps dans tous les sens. En faisant un petit pas dansant, en donnant un petit coup de hanche, en sautillant, en faisant un moonwalk... Il aime tellement sentir son corps, agile et fluide, danser comme une brindille au vent. Bon... peut-être pas une brindille, mais il se comprend. Et quand il essaie d'expliquer comment il parvient à bouger comme ça, il n'arrive qu'à s'exprimer dans un langage incompréhensible, avec des onomatopées déjantés. Cependant, en contre partie, Lucas n'est pas très bon aux études. Incapable de rester sur une chaise, il pique du nez ou regarde par le fenêtre. Il risque de connaître le tableau et la craie pendant un bon moment. Pourtant, il aime tellement découvrir de nouvelles choses... Peut-être pas dans un cadre théorique aussi scolaire... Dommage. Alors il demande aux autres quand ils ont du temps libre, admirant leur savoir avec un air candide.

Il est hyperactif, attentionné, fraternel, jovial, social, spontané, altruiste, déterminé, persévérant, rieur, curieux, distrait, maladroit, idéaliste, instinctif, optimiste, bavard, extraverti... Fatiguant, décourageant, prévisible et surtout, vivant. On le compare souvent à un petit David contre Goliath ce qui fait rire bien des gens et fait réagir Lucas. La petitesse, c'est un sujet sensible tout de même. Oh.