Winnie était en premier lieu le fruit d'un amour passionnel et sans frontière d'une jeune femme qu'on appelait Emilie et d'un jeune homme moustachu qu'on nommait Edward. Ils furent comblés de bonheur à la naissance de leur petite bestiole toute potelée - qui déjà son nom et son prénom ne l'avaient pas épargnée. Il vécurent et finirent aisni heureux jusqu'à la fin de leurs jours (ashtag j'aime les contes de fées). Winnie n'avait pas d'histoire. Winnie n'a pas d'histoire. Du moins pas de dragons légendaires, de sorcières ou de princesses dans le coma. #fan de disney et j'assume
Winnie a une histoire, anodine ou presque mais ça reste une histoire. Et je vais vous la conter, alors nettoyez vos oreilles mes enfants.

Comme dit plus haut, Winnie (ou la jeune fille pour ne pas faire de répétition) est née d'une relation utopique entre un homme et une femme. Jusque là rien de surprenant. Cette petite famille fut joyeuse, certes, mais seulement voilà la durée de ce bonheur ne fut qu'éphémère. Vint un temps alors où Edward Einstein, débordé de travail et de dettes (être banquier n'est pas de tout repos), n'avait ni le temps ni la force ni la motivation de s'occuper de sa misérable femme et sa pauvre fillette qui demandait seulement de l'affection. Évidemment sa mère était à ses côtés mais obsédée par la propreté et que le ménage était son passe-temps favoris, Winnie n'étais plus son petit bébé adoré chouchouté mais son esclave. En effet elle se servait d'elle tel un balais. Entre eux leurs liens s'étaient brisés et pour cause le boulot qui prenait une grande place dans la vie du papa et la maniaquerie maladive de la maman incroyable mais vrai mes enfants. Depuis, la demoiselle âgé à peine de cinq années se réfugiait dans son immense bibliothèque poussiéreuse à lire ses innombrables contes et histoires de princesses déprimées dans l'espoir d'oublier ses soucis et son manque d'amour parental.

Bien sûr tout ceci eut un impact sur la personnalité de la fille aux cheveux roux/blonds bizarres dorés. Bien sûr. Winnie était alors plus ou moins isolée des autres, timide, souvent dans son petit coin à elle à rêver de tout et de rien et elle avait peur. Peur de parler aux autres. Mais ses inconscients parents ne remarquaient rien saperlipopette! Que c'est malheureux pour la petite, bon dieu.

Il en a fallu peu pour que le quotidien de la famille Einstein soit à nouveau chamboulé. Madame Emilie, exténuée par son satané ménage, eut des problèmes de santé. C'est alors que Monsieur Edward eut un sorte d'électro-choc en apprenant la nouvelle. Rappelez-vous! Autrefois lui et elle vivait un amour parfait et à l'idée de savoir sa femme malade il ne put se contenir. C'est fait. Il démissionna de son maudit travail de banquier qui ne lui apportait que des pépins. Il rejoignit son épouse accompagné de sa fillette à la chambre 143 de l'hôpital des Bourgignons. Finalement, le destin a décidé d'arranger les choses à cette innocente famille. en cours